Le ragondin


(Myocastor coypus)

Mammifère, rongeur, capromyidé

DESCRIPTION

Originaire d’Amérique du Sud, sa présence en France est probablement due à des éleveurs qui ont relâché quelques couples dans la nature vers les années trente. On le retrouve pratiquement sur tout le territoire national, excepté dans les montagnes. Il a une certaine ressemblance avec le castor, gros rongeur gris-brun, dessous du ventre et tour des oreilles orangé, et grandes moustaches, incisives orange bien visibles, pattes arrières palmées, queue arrondie. Peau soyeuse recherchée par les pelletiers. Longueur totale : 0,68 à 1 m, queue : 30 à 40 cm, poids : 6 à 10 kg.

empreintes de ragondin
empreintes de ragondin

INDICES DE PRESENCE

Empreintes de ragondin

 

BIOLOGIE

Habitat et mœurs : animal plutôt solitaire, s’accommodant de nombreux types de milieux aquatiques, essentiellement diurne et discret. Il est porteur de graves maladies transmissibles à l’homme : la leptospirose, la douve du foie.

Régime alimentaire : végétarien, mange les plantes aquatiques poussant dans l’eau et sur les berges, écorce de jeunes arbres (peupliers) et des racines, coupe de petits rameaux en biseau (saules) surtout en hiver. Dégâts aux cultures (maïs), trous dans les berges et les digues d’étangs.

Reproduction : toute l’année, mais surtout en fin d’hiver et au début de l’automne, 1 à 2 portées de 2 à 5 jeunes par an, gestation : 128 à 132 jours. Maturité sexuelle entre quatre et six mois, le mâle est actif sexuellement toute l’année. Depuis quelques années, cette espèce connaît une véritable explosion démographique Une particularité, chez la femelle les mamelles sont situées sur le haut des flancs. Cela lui permet de nourrir ses petits y compris lorsqu’elle est dans l’eau.

REGULATION

Le ragondin peut être piégé toute l’année et en tout lieu.

Le ragondin peut, toute l’année, être:
– détruits à tir;
– déterrés, avec ou sans chien;

Il est chassable de l’ouverture générale à la fermeture générale de la chasse.

DEGATS

Le ragondin, animal très prolifique, n’a pas de véritable prédateur. Il faut donc organiser sa destruction afin de limiter les dégâts commis aux cultures (maïs, céréales), et les dommages causés aux berges des rivières, les digues et les canaux