PRESIDENT

RAFFIN Mickaël

TRESORIER

PLESSIS Sylvain

SECRETAIRE

GRUSON Jean-Philippe


Une activité très réglementée

Le piégeage des espèces animales est une activité relativement encadrée. En effet, pour poser des pièges il faut suivre une formation dispensée par la Fédération départementale des chasseurs du Morbihan qui donne lieu à un agrément préfectoral et valable sur l’ensemble du territoire national.

Aussi, les pièges utilisés doivent être agréés par le Ministère de l’environnement, exit donc les anciens pièges à mâchoires avec des dents ! Les pièges sont divisés en plusieurs catégories dont certaines font l’objet de contraintes réglementaires particulières quant à leur pose.

De plus, les piégeurs ne peuvent intervenir que sur des espèces classées «susceptibles d’occasionner des dégâts » qui font l’objet d’un arrêté ministériel (groupes 1 et 2) et préfectoral (groupe 3).

Enfin, avant de poser ses pièges sur le terrain, le piégeur doit faire signer une délégation de droit de destruction par le propriétaire, le fermier ou un délégataire et faire une déclaration en mairie.

Une vision et des objectifs bien définis

Forte de ce qu’elle a pu voir aux quatre coins de l’hexagone, l’Association est partie sur plusieurs constats.

Premièrement, il ressort que les piégeurs rencontre une première difficulté au moment de compléter les différents formulaires administratifs relatifs à la pose de pièges, L’U.P.M. a donc mis en place un système qui permettra à ses adhérents de recevoir ces imprimés obligatoires de façon « pré remplis » économisant quelques tracasseries au piégeur.

Deuxièmement, le piégeur se doit d’avoir à portée de main les textes réglementaires, les imprimés à compléter, des fiches techniques, etc. L’U.P.M. a finalisé un classeur mémento Celui-ci regroupe donc tous les documents que le piégeur doit avoir pour son activité de piégeage (textes législatifs, documents obligatoires, rappels de techniques et de législation pour chaque catégorie de pièges, etc.).

Enfin, les piégeurs, souvent, se retrouve isolé dans leur commune pour exercer leur activité. L’association met en place dans différents secteurs du département des rencontres annuelles de quelques heures. Cela permet aux nouveaux pratiquants de venir et faire la connaissance de piégeurs rusés et habiles qui grossissent déjà les troupes de l’U.P.M.

Tous les ans, à la même époque, de nombreux piégeurs partent à la recherche d’appelants de pies et corneilles, L’U.P.M. a finalisé, en lien avec la FDC56, un système de bourse d’échange d’appelants réparti aux quatre coins du Morbihan.

Maîtres mots : dynamisme et présence de terrain

Le piégeage reste une activité reconnue car de nombreuses espèces s’invitent dans les villes et villages posant ainsi des dommages aux biens et aux activités humaines.

De plus, les piégeurs accomplissent de nombreuses missions dites d’utilité publique et de plus en plus de collectivités territoriales et d’entreprises s’ajoutent à la longue liste des particuliers.

Le piégeur n’est pas là pour détruire mais pour RÉGULER les animaux posant problèmes dans les espèces classées « nuisibles » du département.

Un fonctionnement de proximité pour être efficace

Un secteur a été attribué à chaque administrateur dans le département. Dans chaque secteur on trouve des piégeurs « relais » qui répondent directement aux problématiques posées. En l’absence de réponse, ce relais prend directement contact avec un administrateur qui prendra en charge le problème pour répondre rapidement à l’adhérent.


Contactez nous